Comme tout athlète je dois me fixer des objectifs et m’y tenir, ainsi depuis des années je n’avais qu’un seul rendez-vous programmé Marvejols Mende, avec une préparation précise. Mais suite à une annonce faite il y a un an, à l’issue d’un apéritif (peut être trop copieux) servi après la 2ème Gambade de St Roman, annonçant ma participation à l’épreuve organisée par PACOULIX à Limoux au côté du CA Beaucaire, j’ai été contraint de revoir mon entraînement afin d’avoir un deuxième pic de forme et ce en moins de deux mois, délicat… J’en devine quelques uns qui sourient.
Notre participation, avec Hélène, aux 10 Km de Limoux, ce n’était pas gagné.
Jacques et Alain doutaient, ils ne viendront pas, pensaient ils…
Et pourtant même s’il avait un doute je reconnais en Jacques un président persévérant, après m’avoir décrit le séjour par courrier il y a quelques mois, il m’a contacté par mail, puis au téléphone, une fois, deux fois, trois fois… Quelle ténacité!
Mais voilà, ce rendez-vous nous l’avions bien programmé avec Hélène et depuis longtemps nous avions averti Christelle qu’elle serait seule à Caissargues pour gérer le chronométrage, nous avions envi de goûter à cet accueil chaleureux, qui nous avez tant était venté, des Limouxins, et il faut bien le reconnaître nous n’avons pas été déçu, la course à Limoux est faîte par des coureurs et pour des coureurs.
Mais commençons par le début avec notre arrivée dans l’Aude le samedi et la découverte du breuvage local, la blanquette. Timidement avec Hélène nous nous sommes calqués sur Patricia qui visiblement s’y connaissait en dégustation, et je dois bien avouer que nous avons fait le bon choix. Après une visite guidée de la cave, qui nous a permis de découvrir le processus de fabrication de la blanquette qui fait briller les yeux de nos Gardoises, nous nous sommes regroupés autour de quelques bouteilles dont les bouchons ne tardèrent pas à sauter.
Jusqu’à ce jour je m’imaginais qu’au CAB il y avait des athlètes, des vrais, des sobres, des qui ne boivent que du Perrier et bien je me suis trompé, même Philippe n’est plus à l’image de ce coureur sobre que j’imaginais.
La dégustation terminée, juste avant d’aller nous reposer nous nous sommes retrouvés autour d’une table bien garnie, pour un repas qui se serait bien passé si Pierre et son épouse n’avaient massacré un superbe magret de canard en lui ôtant « le gras », quel sacrilège, heureusement il y avait quelques bouteilles de rouge pour noyer notre peine.
Le lendemain après une nuit calme (personne n’a ronflé) nous nous sommes dirigés vers les rives de l’Aude pour la compétition, car nous étions là, avant tout, pour accomplir un effort sur deux tours en ville, même si nous n’avions pas tous une tenue adéquate. Pas tous car parmi les non déguisés « Le Massacreur de Magret » avait décidé de faire bande à part et bien lui en a pris car ainsi en terminant à une belle position il a permis d’affirmer haut et fort qu’à Beaucaire il n’y avait pas que des fêtards.
Je passerai sous silence, le fait, que sur le circuit aucun verre ne nous a été tendu (si, si il y avait de l’eau, mais à l’arrière nous aurions bien goûté à quelques bulles).
La ligne d’arrivée franchie Jacques a ouvert une bouteille qu’il avait bousculée, secouée dans tous les sens durant les 10 kilomètres, au grand soulagement de Nadia qui venait de terminer et qui attendait ce moment avec impatience.
Enfin, après une bonne douche réparatrice, nous nous sommes retrouvés sous les Halles de Limoux, avec toute la bande de Joyeux Fêtards de Pacoulix, pour la remise des prix… mais aussi et surtout pour participer à ce final étonnant, avec la découverte du Cabernet à l’apéritif, un repas somptueux et le tout dans une ambiance de fêtes avec la Bandas des Kopins.
Des courses comme ça on en redemande, vivement samedi car cette fois ci c’est à Beaucaire que ça se passera.
Je me joint à Hélène pour remercier tout le sympathique groupe du CA Beaucaire qui nous a permis de découvrir Limoux et l’association Pacoulix, des organisateurs qui ont un savoir faire au niveau de l’accueil incomparable.