« C’est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître »
Pour commencer il m’est apparu important de chercher quelques événements célèbres en date du 11 février. Ainsi après quelques minutes passées sur Internet j’ai tout naturellement trouvé de quoi enrichir mon savoir et le document que je vous propose sur notre ami Claude.
1322 Sacre de Charles IV le Bel.
1858 Première des 18 apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous.
1926 Naissance de Paul Bocuse, grand Chef cuisinier.
1928 Début des IIèmes Jeux Olympiques à St Moritz.
1929 Benito Mussolini, chef du gouvernement italien, et le cardinal Pietro Gasparri signent les accords du Latran : création de l’Etat de la Cité du Vatican
1943 Naissance de Serge Chauvin, dit Serge Lama, le même jour à Nîmes naissance de Claude Razon, dit Minou ou Minet (attention termes exclusivement réservés à Jeannine)
Maintenant que nous connaissons la date et le lieu de naissance de l’individu étudié, faisons encore quelques recherches (toujours sur Internet)
De son prénom, il est dit, que dans les rapports qu'on entretient avec les « Claude » on a presque toujours affaire à un être discret, plutôt introverti…
Tient c’est bizarre non ! On ne doit pas connaître le même.
Mais il est dit aussi que les Claude sont à la fois précis, méthodiques et ordonnés, et qu’ils savent mettre leur intelligence et leur esprit plein de ressources au service de leur travail et au service des autres.
La c’est mieux, on commence un peu à reconnaître le nôtre de Claude.
Le onze février jour de sa naissance appartient à l’un des 12 signes du zodiaque j’ai découvert ces quelques lignes, à vous de juger.
Le Verseau est un signe essentiellement intellectuel et ses natifs ont généralement une vive intelligence. Très cérébrale et idéaliste, leurs conceptions sont avancées et parfois même un peu révolutionnaires... La soif de savoir et d'apprendre les pousse naturellement vers toutes les carrières intellectuelles, artistiques ou scientifiques. Les professions dans la communication ou l'audiovisuel leur conviennent plus spécialement radio, télévision, Internet...
Ceci dit, ou tout au moins écrit, entrons dans le vif du sujet et tentons d’en savoir plus sur Claude RAZON.
Il suffit d’écouter Claude sur un podium pour deviner que le football a tenu une place importante dans sa vie. Entre 1960 et 1964 c’est au sein de l’Etoile Sportive Suménoise, dans l’équipe qui évoluait en promotion d’honneur, qu’il connaîtra ses premiers succès, sous la houlette de Pierre Zapata un ex-professionnel qui a porté les couleurs d’Alès, de Toulouse et de Sochaux.
Par la suite c’est à Paris que nous allons retrouver notre Cévenol.
Expatrié dans la région parisienne pour raisons professionnelles, notre homme se fera rapidement remarqué pour son extraordinaire sens du but lors de rencontres corporatives, par la suite il évoluera dans différentes équipes de la région parisienne de division d’honneur.
Extrêmement rapide sur son aile Claude effacera durant sa carrière de nombreux arrières surpris par sa vivacité. Ses qualités feront de Claude (eh oui) un buteurs de tout premier plan, sur une saison entre les différentes coupes et le championnat il « enfournait » une trentaine de but par saison… Remarquable non !
De cette carrière de « fouteux » il se souvient avoir été ½ finaliste de la Coupe Gard Lozère. Ce jour la avec son club il avait rencontré la Grand Combe une équipe de division d’honneur et subit une défaite par 6 buts à 2, deux buts qui avait été marqué par qui ? Je vous le demande … par Claude évidemment.
Il se souvient également d’une rencontre, le match à ne pas jouer, une journée noire, sombre comme un ciel parisien, ce jour là en pleine action il s’est arrêté net sur le terrain, victime d’une rupture du tendon d’Achille.
Cette blessure lui permettra d’assurer sa reconversion sportive dans une autre discipline le vélo. Ne supportant pas de rester en place, dès qu’il en avait le temps, c’est sur son vélo qu’il allait assurer sa rééducation à l’effort. Après s’être assuré que la mécanique tenait bon, tous les dimanches il partait avec un groupe d’amis pour effectuer des sorties de 100km sur les routes de Seine et Marne. Durant ses vacances Claude escaladera les plus grands cols du tour de France, Le Mont Ventoux, l’Izoard, Vars, l’Aubisque, le Tourmalet et même le col Agnel qui se situe à la frontière Franco-italienne avec un sommet qui culmine à 2744m.
En parallèle il découvre également la course à pied à Combs la Ville (Seine et Marne) par l’intermédiaire du club d’athlétisme local. Il passe alors son diplôme d’entraîneur 1er degré pour encadrer le groupe des plus jeunes ou se trouve sa fille Nathalie.
Claude est pris au piège, il participe alors à des grandes classiques telles que le marathon de l’Essonne, le marathon du Val de Marne, Paris Versailles, la corrida d’Issy les Moulineaux pour ne citer que les plus connues.
Ne cherchez pas les victoires de Claude, son palmarès est vierge de première place, comme il aime le dire « J’étais un coureur anonyme qui se plaisait au milieu des anonymes ». Par contre en y regardant de plus près, vous aurez peut être l’occasion de croiser son nom sur différents résultats de marathons , New York en 1982 ou l’Amical des Coureurs de Fond avait affrété un boeing pour la circonstance, Londres en 1986, puis Marrakech, Genève, Djerba (avec Georges Colombani), Barcelone. Vous le trouverez également sur des semi marathon de renom Majorque, la Martinique, Paris, Lyon, Nice, Marseille, Albi, Annecy, mais également Marseille Cassis, Marvejols Mende, le semi de Cannes, les 20km d’Antibes… Comme vous pouvez vous en apercevoir notre homme avait la bougeotte.
Il se souvient avoir obtenu le trèfle d’or Adidas, il se souvient également avoir manqué la qualification pour les championnats de France de Marathon de sept petites secondes… Ce jour là il avait réalisé 3h05mn et ces 7 secondes fatales.
Quand on le questionne sur ses meilleurs souvenirs en course à pied, il en est trois qui arrivent spontanément, le marathon de New York de 1982 avec une ambiance exceptionnelle dans le groupe « des coureurs, aux hôtesses et au Commandant de Bord nous étions tous ravis de participer à cette grande manifestation », le relais Nîmes Paris avec le Macadam Club Nîmois en 1989, « une manifestation exceptionnelle ou les Nîmois étaient montés à la Capitale, pour y rencontrer le Maire de Paris et le remercier pour l’aide apportée lors des inondations de Nîmes en 1988 », et bien sur l’investissement auprès du CSAM (Club Sportif et Artistique de la Marine) « avec Georges Colombani et Lucien Magliari nous partions en stage à St Jean du Gard, Pont St Esprit, Mejannes le Clap, pour encadrer les jeunes du club, que de souvenirs »
Ils sont beaux nos tourtereaux, c'était à Genève en 1985.
Et Jeannine, dans tout cela, allez vous me dire ! Et bien voilà j’y arrive.
En fait la rencontre avec celle qui allait devenir son épouse ne se fera pas sur un stade, mais dans le cadre de leurs activités professionnelles.
Au début comme le dit Claude « Jeannine m’accompagnait en vélo sur certaines compétitions et lors de mes entraînements longs, puis je lui ai transmis le virus. Par la suite elle a participé à de nombreuses compétitions en France, ainsi qu’à l’étranger. Nous choisissions alors nos lieux de vacances en fonction de la présence d’une compétition pédestre nous gardons en commun de très bons souvenirs de ces périodes ou nous profitions de notre passion pour découvrir des villes, des pays et des lieux parfois insolites. Un autre souvenir lié au sport et plus particulièrement aux Jeux Olympiques reste encré dans notre mémoire, c’était en 1992 cette année là, Jeannine était Capitaine de l’équipe féminine de la poste, la seule équipe exclusivement féminine, elles ont escorté la flamme olympique entre Narbonne et Béziers. »
Maintenant que nous avons fait un tour rapide sur sa carrière sportive une autre question vous démange certainement, comment Claude s’est il retrouvé derrière un micro ?
La aussi tout arrive, voilà le chapitre ou nous allons en savoir un peu plus sur celui qui fait vivre nos compétitions du dimanche.
Look jeune et décontracté c’était le 11 novembre 1989 aux Foulées du Gardon à Alès
Claude au micro avec Thierry Pantel
Tout a commencé en 1985, c’est au mois de janvier que la municipalité de Caveirac a décidé de mettre au calendrier des courses gardoises son premier tour pédestre. « À cette époque il y avait peu d’animateur, René avait encore comme micro son biberon, j’ai couru puis ensuite de suis monté sur les planches pour commenter la fin de la course, puis la remise des prix »
Bizarrement Claude qui garde des archives sur tout, n’est pas en mesure de dire avec précisions le nombre de fois qu’il s’est trouvait sur un podium comme présentateur. Néanmoins notre homme se souvient avoir animé le triathlon mondial des neiges à Villard de Lans, les championnats de France de course de montagne à Font Romeu en 1990 (Robert BENAZET en était l’organisateur), les championnats de France de montagne au Mont Aigoual (nous étions associés pour ce championnat), les 20 km de Villars de Lans, la course de Gigondas… Mais il avoue volontiers « mes meilleures souvenirs restent les animations régionales où l’on trouve ambiance, chaleur humaine et convivialité. Si le sport m’a permis de côtoyer des champions, il m’a surtout permis de rencontrer des anonymes dont beaucoup sont devenus des amis, il m’a permis également de rencontrer un type de personnage à qui je tire mon chapeau, les bénévoles. Ce sont des femmes, des hommes qui s’investissent pour les autres, ces dirigeants qui donnent de leur temps doivent avoir toute notre sympathie. A ce titre lors de mon retour professionnel à Nîmes, j’y ai rencontré Georges Colombani un sacré personnage, il dirigeait alors le CSAM, trente ans plus tard nous sommes toujours là »
Les Copains d’abord ici Georges Colombani et Jeannine
Ils étaient au Marathon de Djerba
Ils sont toujours là effectivement Claude et Georges, toujours présent avec cette lueur dans les yeux caractéristique des personnes qui prennent du plaisir à faire ce qu’elles font, dans la bonne humeur.
La passion, le sport ont permis à Claude de bien passer les années, il s’est enrichi de ces nombreuses rencontres effectuées sur un stade, sur la route ou sur un podium.
Et qu’on se le dise ce n’est pas fini.
Claude éprouve toujours le même plaisir à commenter nos épreuves. Un plaisir qui fait plaisir à voir, alors tant qu’il y a du plaisir…
Salut les amis et à bientôt
Enfin il se rappelle avoir, durant quelques années, été Président de la Commission des Courses Hors Stade, il avait pris la suite de Robert Armand, avant de passer le flambeau à Alain Salery c’était en 1990.