SOUVENIRS DU PAYS DOGON.

Récit d’un étonnant voyage, par Paule et Alain Fabre (Macadam Club Nîmois)

Alain et moi-même nous avons fait un rando raid au Mali. Il faisait très froid ici, là bas 35° !

Je ne peux que conseiller ce voyage aux personnes tant soit peu sportives, c’est vrai les conditions étaient idéales : organisation : bien, le groupe : 16 personnes d’horizon social différent mais une entente plus que parfaite, comme me disait mon jeune acolyte Mathieu de 28 ans à qui je tentais désespérément de tenir la pige en vtt ! «  Où il n’y a pas de c… où on est 16 c… ! » Grande philosophie ! De la philosophie de la vie nous a avions à revendre, nous avons donné le coup d’envoi en commandant de la bière de Bamako dés nos premiers pas sur le sol malien du coup le père de Mathieu pédiatre de son état n’hésite pas à sortir sa bouteille de whisky et Pierre et son épouse (pharmacien !) les fioles de pastis (faites confiance au corps médical !). L’ambiance est donnée, maintenant le côté sportif : 350kms au total, trek 35kms   et  200kms en vtt, le reste c’est la liaison en 4x4 d’un point à un autre, il n’y a rien à dire si ce n’est que les parties « sable » sont difficiles, les crevaisons nombreuses ! L’avantage du rando raid par rapport à la compétition c’est que nous avons eu le temps de nous arrêter pour profiter des paysages et de la population et encore pas assez à mon goût !

Je voudrais vous dire les sentiments que m’ont inspirés les habitants du pays dogon, j’ai trouvé ce peuple pauvre comme tous les peuples africains mais d’une grande dignité, une gentillesse et une honnêteté à toute épreuve, c’est vrai nous avons parcouru la campagne allant de village en village, distribuant des cahiers et des stylos dans les écoles, la ville nous en avons eu q’un aperçu au départ et au retour. J’ai vu le moment ou Alain  adoptait une flopé d’enfants !!

 Le peuple dogon a une très vieille culture riche en sculpture de bois, en coutumes que nous avons pas eu le temps de voir, ce n’est pas en 8 jours que l’on découvre un pays. Par contre nous avons pu savourer les paysages : les falaises de Bandiagara (100kms de long) la brousse et le désert, les champs de mil et d’oignons. Les levers et couchés de soleil car nous avons passé quelques nuits à dormir sur les toits des maisons dogons, remontés le Niger en pinasse et savourés le poisson cuit au feu de bois accompagnés de bananes frites !

Au retour, le choc des cultures m’a profondément touché,  dans notre société ou le paraître et la compétition font  partie de nos principales valeurs nous avons oublié le principal, le sens de la vie et des relations humaines.

En conclusion, un souvenir merveilleux en attendant de repartir à nouveau vers d’autres cieux !