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CAMENBERT!
Posté le jeudi 13 mars 2008 par René Reboul :: 13189 Vues :: 17 Commentaires :: Article Rating :: Les Echos d'Alès Cévennes Athlétisme, le Bloc Note de BB  

"Mon fils, ma fille ne peuvent pas faire du sport parce qu'il y a les études"

"Je ne peux pas venir plus souvent parce qu'il y a l'école!"

Combien de fois ai je entendu çà!

Oui mais voilà cela ne tient pas à l'analyse, désolé.

C'est pour cela que je produis mon désormais célèbre camembert:

Pas besoin de sortir de St Cyr pour voir qu'une fois que l'on a fait l'essentiel:

-Travailler 7 heures

-Dormir 8 heures

-Manger 2 heures

-Se déplacer 2 heures

Il reste 5 heures pour retravailler certes, mais aussi voir les ami(e) s, "ordinater", les s.m.s et puis pour aller s'entraîner!

Je vous fais grâce des samedis et des dimanches où là de la place il y en a!

Je n'ose pas évoquer les vacances…

Oui mais pour cela il suffit de le vouloir.

Et je sais que:

Quand on veut on peut!

 

Bernard BRUN

Commentaires
Par Andre @ jeudi 13 mars 2008 19:59
Bravo René, et pan encore un coup de pied dans la fourmillière. Je suis à 200% d'accord avec toi.
Les bénéfices qu'apportent la pratique d'un sport sont immenses tant au physique qu'au physcologique mais pour le savoir il faut un peu se faire "violence" et décider d'essayer.
Passées les premières courbatures, on devient vite accroc, puis ça devient une habitude, puis ça prend une part fixe dans le camenbert à René.
A+, sportivement, André

Par reboul @ jeudi 13 mars 2008 20:21
Bonjour André,
Il y a des personnes toujours à l'affût de ce qui est écrit sur Cévennes Sports, tu en fais parti, merci à toi.
Juste une remarque c’est le « Camembert » de Bernard BRUN et non le mien.
Bien que je sois entièrement d’accord avec sa conclusion « quand on veut on peut » cela mérite d’être signalé.

Par Prax @ vendredi 14 mars 2008 01:52
je reste assez désabusé face à ce type d'argumentation. En effet pas besoin d'aller à "st cyr" pour savoir que les stats restent des stats et son le plus souvent le plus loin de réalité de tout un chacun.

surtout qu'en athlétisme, les entrainement payent uniquement si il y a de la régularité et une pratique quotidienne.

après je pense que chacun doit se fixer des objectifs en terme de régularité d'entrainement. pour que cette pratique reste un plaisir et qu'elle n'ampute pas sur la réussite scolaire et professionnelle. il faut trouver le micro climat athlé/travail/famille... pas toujours évidant...

bonne journée.

Par bernard brun @ vendredi 14 mars 2008 04:00
Ce n'est pas une "stat"!
C'est un constat!
Le "micro climat" cela s'appelle l'individualisation...Je connais un peu!
Ceci n'empêche pas que je maintiens que si l'on veut on peut trouver du temps!!!

Par Prax @ vendredi 14 mars 2008 10:28
Le constat rejoint les rapports d'enquête publiés par insee. Ceci dit cela reste une moyenne et elle peut varier selon les jours de la semaine, les périodes ou les semestres...

Je vous rejoint entièrement dans votre phrase de conclusion "Quand on veut on peut !"qui est vrai pour toutes les situations quotidienne . Il suffit de s'en donner les moyens et de se mettre dans les meilleures conditions pour atteindre l'objectif fixé. Ensuite, il faut regarder son objectif et travailler chaque jour dans ce but.

Ce que je voulais souligner dans mon précédent message, c'est le ratio nombre d'entrainement et type d'entrainement.

Car je n'apprendrais à personne qu'il y a s'entrainer et s'entrainer ;).

Je distingue le "footing" qui répond au besoin de "courir" de façon simple. Il vous détend l'esprit et dure en moyenne 1h.

De la séance, qui vous détend également l'esprit mais qui laisse des petites traces physique ( Ca fait mal mais c'est bon !). Les points négatifs arrivent effectuer une séance dure en moyenne 1h30/2h et ne comptez pas "bosser" en rentrant, c'est douche + dodo direct.

Choix de l'individu... les résultats sportifs en seront influencés.

Je me suis permit d'intervenir et d'exposer mon point de vue car je me reconnais dans cet article. Il n'y a aucune arrogance dans mes propos. c'est uniquement mon vécu et mon analyse qui parle. Je reste en adéquation avec votre phrase de conclusion... je me répète.

Bonne nuit

Par bernard brun @ vendredi 14 mars 2008 21:03
Mon cher Guillem!
Je te suis parfaitement dans tout ce que tu écris. Je reprécise l'objet de ce camenbert.
D'après le Petit Robert la définition d'entraîner est:
Préparer à une performance sportive, au moyen d'exercices appropriés.
Donc, moi, en tant qu'entraîneur je mets en place ces "exercices"...avec les coureurs qui sont disponibles au moins quatre fois par semaine, car ces coureurs ont un objectif de performance.
Si leurs choix n'est pas la "performance", mais de la détente, le fun, la santé,etc. je serai toujours content de les voir, toujours!
Mais il faut qu'ils sachent qu'il ne seront pas performants!
C'est tout ce que je dis.
Je disais dernièrement à Marc Lepert que depuis 1972 j'avais à peu près entraîné 300 à 400 coureurs...il y a eu de tout, des femmes, des hommes, des enfants, des ados, des doués des pas doués, enfin de tout!
La dedans 5 de haut niveau seulement!
Tous les autres du niveau départemental au niveau national...
J'ai eu plaisir à partager avec eux leurs espoirs, leurs challenges, mais toujours avec une règle:
TU VEUX?... TU PEUX!...: TU DOIS!
Simple non?!

Par fenrich chantal @ vendredi 14 mars 2008 23:24
Bonjour à tous, je suis d'accord sur la possibilité de gestion du temps journée-semaine-mois-vacances où un créneau d'entraînement existe si on le souhaite vraiment.
Nous avons une expérience semblable en ce qui concerne les réponses surprenantes..."je ne pourrais pas je pars à Paris en vacances"...ou "je suis chez ma tante..." "j'ai un problème pour la finale nationale de l'équip athlé j'ai un contrôle de maths que je ne peux pas manqué" "moi j'ai la correspondante allemande qui est là pile cette semaine""je ne serais pas à l'entraînement car le lendemain j'ai un bac blanc de français"...
Pourtant ces jeunes sont motivés, ils se donnent et progressent , ils ont fiers de leurs résultats à leur mesure mais parfois lorsqu'il s'agit du scolaire ou de pratique autonome c'est la galère. Parfois panique à bord comme si l'assurance acquise en athlé ne passait pas les portes du stade. Manque de confiance en leur travail ultérieur en leurs moyens, pression trop forte de la maison???
Donc je pense qu'ils pourraient si...
Nos propres enfants n'ont jamais manqué une séance en raison d'un rendez-vous scolaire ou universitaire que ce soit d'athlé de danse, de hand ou de foot; ils se sont entraînés dans des lieux pas possible par tous les temps...mais il faut reconnaître que c'est plus facile pour la course à pied, nous avons lancé le javelot ou le disque dans les champs mais pour la perche c'est rude . En plus ils sont DEDANS, avec des parents qui étaient et restent DEDANS comme si nous avions une façon spéciale de fonctionner.
Mon mari a fait de l'athlé jeune sans que ses parents n'assistent à UNE SEULE compétition de leur fils...moi je dis c'est fort d'avoir vécu sa passion sans soutien...c'est rare...et j'y pense quand les athlètes sont encore dépendants des représentation de leurs familles .Des parents qui accompagnent pour la première fois leur gamin au stade n'ont aucune idée de ce qu'il va pouvoir vivre , les contraintes qui vont se succéder sur son parcours pour obtenir les joies qu'il pressent.
Bref pour conclure je suis d'accord sur le postulat de départ et je le respecte pour moi et les miens , je le professe en classe et sur les terrains mais je me force parfois à accepter qu'il soit nuancé par un principe de réalité lié à l'impact du contexte tant que les athlètes ne sont pas autonomes socialement et économiquement. Ils font des choix en fonction d'un réseau d'influences complexes où peu à peu leur projet athlétique trouve une place plus ou moins prioritaire. C'est fascinant d'observer les évolutions chez les uns ou les autres. C'est pourquoi nous continuons sûrement. Amitiés Chantal

Par Prax @ samedi 15 mars 2008 11:04
Dialogue fort intéressant et ouvert. Merci de prendre un peu de votre temps pour me (nous) répondre.

Pour "Tu veux?... Tu peux!...: Tu dois!", je me dis intérieurement oui !, la théorie reste simple. Mais la pratique... et quand les aléas rentrent en compte chaud ! C'est un choix de vie...

Les propos de Mme Fenrich reprennent depuis un autre point de vue ma "nuance". Elle fait part de la réalité que j'évoquais ci dessus.

Petite notification sans importance, Guilhem s'écrit "lh", petite parenthèse car nous serons tous d'accord qu'il faut défendre notre belle langue d'oc.
Un tout chi'ts peu au vue de l'actualité :P

Bonne nuit.

Par bernard brun @ samedi 15 mars 2008 19:17
Pardon pour le H!!!
Oui c'est un choix de vie...comme d'autres choix que nous devons tous faire, tout le temps...
C'est bien pour çà que je reste résolument sur ma "théorie" qui n'en est pas une puisque c'est une réalité...une réalité de la vie!
Le sport est une belle école de la vie!

Par olivier @ samedi 15 mars 2008 20:51
; salut guilhem attention a LA PLACE DU H je veux bien mais toi fais attention a la place du T car le chit n est pas dactualite chez le sportif VIVE LES CH' TIS; par ailleurs il est bien evident que seule la motivation de l athlete peut lui permettre de realiser le quand on veut on peut . mais il est soumis a de telles sollicitations par ailleurs quon peut comprendre qu il s echappe parfois ou plutot souvent de ce dicton ; a cet age l athlete est fragile mais malleable ;cest la que l entourage est important FAMILLE ENTRAINEUR ...mais seule la tete de l athlete decidera de la suite ;;;;;

Par Andre @ samedi 15 mars 2008 21:21
Arretez de parler (ou plutot d'écrire), tous le monde a raison. Tout est dit, le sport c'est comme le travail quand on aime on ne compte pas et vu le nombre de personne qui vont au boulot à reculons
Mangeons le camember et n'en parlons plus.

Par bernard brun @ dimanche 16 mars 2008 19:28
André.
Tout le monde a raison?
Position oecuménique!
Ce que je veux dire à ces jeunes que je cotoie sur le stade, c'est qu'ils prennent conscience de la POSSIBLITE qu'ils ont...
Ce que je veux qu'ils sachent aussi c'est que leurs entraîneurs passent beaucoup de temps sur le stade...
Maintenant je veux bien manger le camenbert, mais...pas mon chapeau!

Par reboul @ dimanche 16 mars 2008 22:47
Je n’ai pas pris part au sujet jusqu’à présent, mais voilà je me lance…

Le décor est planté !
Quand on veut on peut.
C’est une évidence, mais pas pour tout le monde.
Certains veulent bien, mais ne peuvent pas, car trop occupés !!!
J’ai eu l’occasion de côtoyer et je côtoie toujours des jeunes débordés par les études qui dès la porte de la maison franchie « Tchatche » sur Internet, c’est à la mode.
Ce « Tchat » se poursuit pour certains jusqu’à des heures abusives ou normalement ils devraient se trouver dans la tranche des 8 heures du camembert de Bernard consacrée au sommeil, au repos.
Quant à la tranche des 2 heures réservée au repas là aussi ce n’est que théorie, car l’ordinateur et la console de jeu empiètent largement sur cet espace, qui devrait être un espace de communication.
Et, cela, souvent avec la bénédiction des parents, car l’enfant est roi, il veut donc il peut.
Mais attention je ne généralise pas, je ne fais que constater ce qui se passe autour de moi.
Nous sommes tous amenés à un moment donné à faire des choix. Ces choix sont décidés soit par notre propre volonté, soit par la force de caractère ou de conviction de certaines autres personnes.
Les parents sont les premiers à pouvoir donner les directions à suivre et les limites à ne pas franchir. Il y a aussi les enseignants et les éducateurs de tout horizon, chacun dans leur rôle doivent respecter l’enfant et mais aussi être respectés.
Revenons au sport, à partir du moment ou des règles précises sont définies, tout est plus simple, on veut ou on ne veut pas si plier.
Et les éducateurs ont un rôle primordial dans « le vouloir ou le pouvoir », s’ils font preuves de compétence, de rigueur et d’enthousiasme il y a de grandes chances que les jeunes adhèrent à l’idée de se retrouver ensemble à une heure précise sur le stade.
Les Lozériens nous ont donné une belle leçon cet hiver. Dans les 12 premiers minimes aux régionaux de cross, au risque de me répéter, il y avait 9 lozériens, dont une majorité issue de St Chély d’Apcher ou Gérard Brouillet fait un gros travail.
Et à St Chély, Gérard veut donc les enfants peuvent et le tout je l’imagine dans une très bonne ambiance de groupe.

Par André @ vendredi 21 mars 2008 03:24
Je viens de lire une citation qui m'a plue, je vous la fait partager: "Ne dites pas que vous n'avez pas le temps, vous avez exactement le même nombre d'heures par jour qu'ont eu Pasteur, Michel Ange, De Vinci ou Albert Einstein".
Pas mal, non !

Par bernard brun @ lundi 24 mars 2008 19:47
Bonne citation André!

Surtout que ici pas question de devenir Békélé, Arron, Diniz et consort.
Tout simplement être soi!

Par Fusio @ dimanche 6 avril 2008 09:21
http://www.cevennes-sports.fr/Forums/tabid/111/forumid/1/threadid/30/scope/posts/language/fr-FR/Default.aspx

Bonne lecture!

Par benazet @ lundi 21 avril 2008 06:17
Salut les pioupious!....comme disait le Sapeur Camembert....certains ne sont pas trés coulants !!.......En ce qui me concerne lorsque j'étais disponible professionnellement 24h/24h je profitais des 4 heures de repos auxquelles j'avais "droit" pour glisser tout de suite un petit footing de 45 mn avant d'aller un peu au lit.....des fois c'était vers les 4 plombes du mat !!...je n'en suis pas mort...la preuve...j'écris encore!!...et pourtant je ne suis pas allé à Lourdes. signé Roro.

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