Par Planud Alain @ mardi 1 juillet 2008 04:48

René tu dois commences à me connaître, dans la mesure du possible, j’essaie de toujours rester positif, tout en restant objectif … 9 courses dans le Gard en juin, chapeau, on pouvait pas faire mieux car ce mois comptait 5 dimanches mais seulement 4 week-end complets. C’est anecdotique mais j’ai un de mes adhérents qui a fait 9 courses en juin, c’est là que je me suis aperçu, en me disant pourquoi pas 10, qu’il manquait un samedi dans le lot. Au niveau du Club, en juin on était présents à 8 sur les 9 de votre calendrier. … Force est de constater le recul de participation sur les épreuves, mais amis Gardois si ça peut vous tranquilliser un peu, vos organisations ne sont pas en cause, le problème, il faut le chercher ailleurs. ! Je vous communique à titre indicatif, les chiffres de juin sur les courses, autres que Gardoises, auxquelles nous avons participé. Le premier chiffre est celui de 2008 le second celui de 2007. Vacqueiras.154/244 – Port de Bouc 315/268 – Pernes 266/230 – Montfavet 183/102 – Monteux 304/309 – Gigondas 228/203 Soit un déficit de 92 coureurs en seulement 6 épreuves de juin, avec des conditions climatiques depuis le début du mois, que l’on peut qualifier d’identiques à la normale habituelle. Ça représente quelques 15 coureurs de moins par course, certes c’est la moitié du bilan des courses du Gard. Le malaise, puisqu’il y en a un, je le situe en 2 points. Le premier, c’est le vieillissement du peloton. Chaque année on se retrouve, toujours les mêmes, sur les lignes de départ. Les seniors en V1 puis en V2 etc… sans que jamais ou si peu, que l’on arrive à voir le remplacement des « vieux » qui montent, remplacés par des jeunes. Vous n’avez qu’à faire le bilan des classements par catégories et vous aurez vite compris. Ensuite, il faut bien comprendre que les « vieux » malgré leur vitalité, ne vont pas courir jusqu’à 90 ans pour maintenir l’effectif à un niveau stable. Alors dans les Clubs, il faut recruter, former et motiver des jeunes, c’est pas plus compliqué. Merci, j’ai déjà essayé. Croyez-vous que les jeunes aujourd’hui ont la même envie que celle qui nous a poussé et nous pousse toujours à nous « faire mal à la gueule » et en plus y trouver du plaisir. Ils ont des activités bien plus ludiques à leur portée et qui n’ont bien souvent pas grand rapport avec le sport. Amer ? non, mais en 45 années de sport de compétition, j’ai eu le temps de voir évoluer les choses et j’en fait l’analyse et le constat. Le deuxième, et qui vu la conjoncture, n’est pas prêt de s’inverser, on s’engage vers un autre déficit, lié celui-là, au budget que les ménages consentent à attribuer à leur pratique sportive de compétition. Les frais d’engagement, pour bon nombre d’épreuve, n’ont pas bougé. Le prix des licences en Club, ça aussi ça compte. Heureusement qu’on a échappé pour un temps à la licence FFA obligatoire pour tous. Par contre, les déplacements commencent à poser problème et on hésite parfois à aller courir trop loin et on se tourne de plus en plus vers le covoiturage ou on fait tout simplement un entraînement près de chez soi. Pour celui qui se fait ses 5 à 6 courses dans l’année, c’est sûrement pas déterminant mais pour ceux qui sont tous les week-end fidèles au rendez-vous, je pense que oui. La solution ??? oui, comme l’a dit Claude à Laudun, un petit café offert par les organisateurs le matin aux inscriptions, simplement pour accueillir les coureurs qui ont du faire une heure de route pour venir courir, c’est pas grand-chose mais ça peut rapporter gros, en tout cas, ça fait plaisir. Même si c’est sympa, ça va pas tout résoudre. Et puis en plus, quand il y a à boire et à manger pour tout le monde à l’arrivée, même pour ceux qui traînent un peu en route, comme moi en ce moment, c’est bien aussi. C’est malheureusement pas toujours le cas. Ça n’a rien à voir avec la baisse des effectifs mais j’ai déjà du vociférer deux fois ces derniers temps après des organisateurs peu scrupuleux qui avaient terminé et rangé leur ravitaillement à mon arrivée et pourtant il y en avait encore pas mal derrière moi. Excusez-moi si je mets 1h13mn sur un 12km très vallonné, je reviendrai l’année prochaine un peu plus entraîné. Ils se reconnaîtront mais rassurez-vous, c’est pas des Gardois. Ouf ! on a eu peur. Au S.C.Arles, on enregistre ce même déficit de participation et on essaie d’agir. On est présents tous les week-ends sur pas mal d’épreuves mais par petits groupes. On a mis en place dans notre calendrier, des épreuves phares où le Club prend en charge les inscriptions et participe financièrement à un repas, ou un hébergement et avec une bonne promotion et une bonne organisation du déplacement, on arrive à motiver et à se déplacer avec un gros effectif. C’est le cas pour le trail de l’Aigoual où l’on va se déplacer à une quarantaine de personne pour le week-end. L’objectif et d’allier le sport et la convivialité. Et ça marche, pour peu que l’organisation se soucie elle aussi cet aspect convivial. Comme le dit si bien René, même si juillet et août vont être peu plus calmes, il y a encore des courses et vous allez bien en trouver une paire à faire, ne serait-ce que pour revoir un peu toutes ces têtes sympa, même si elles vieillissent, du peloton pédestrian. Au plaisir de vous y rencontrer On - compte – sur - vous. ! Et si vous pensez de votre côté, voir une autre cause à ce problème, faites nous partager votre avis, ça peut toujours servir la bonne cause de nos organisations. En attendant bonnes vacances à toutes et tous et gardez la forme. Amicalement Alain Planud Président du Sprinter Club Arlésien

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