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Otages…
Posté le jeudi 10 juillet 2008 par René Reboul :: 8241 Vues :: 12 Commentaires :: Article Rating :: Les Echos du Stade, le Bloc Note de BB  

L'autre jour je regardai le Tour de France, et, à un moment donné les quatre échappés ont été très légèrement ralenti par une manifestation d'employés en colère…aussitôt le père Fignon a lancé la phrase qui tue:

"Le Tour est pris en otage!"

Bon! Bon! Bon! J'ai trouvé çà d'un très mauvais goût pour deux raisons:

-          Pour Ingrid Betancourt, vrai otage elle, venait tout juste d'être libérée

-          Pour les manifestants qui luttent pour vivre

Mais au delà de çà qui est pris en otage dans cette affaire ?

Ne serait ce pas nous les spectateurs et téléspectateurs ?

Dans le journal Le Monde daté du 6 et 7 juillet il y a un excellent article de Stéphane Mandart titré "Plus le Tour est dur, plus la course va vite".

Dans le tableau ci dessous on voit par exemple  que:

-          en 1967 Roger Pingeon c'est payé 37000 m de dénivelé à la vitesse moyenne horaire d'un peu moins de 35km/h

-          en 2005 "l'astronaute" c'est 45000m de dénivelé et à 42km/h, une paille!!!

Ensuite en dessous l'évolution de la vitesse du Tour…

Et on veut que j'avale çà avec le sourire ?

 

Commentaires
Par Alain Planud @ samedi 12 juillet 2008 01:18
Comme tu as raison Bernard, on veut vraiment nous faire avaler n’importe quoi !
Plus c’est dur, plus ça va vite et plus la course est belle…
Mais n’est-ce pas là ce que qu’on veut avant tout, nous spectateurs aux bords des routes et nous téléspectateurs au fond de notre fauteuil avec une mousse bien fraîche ?
Mais c’est bien connu, il n’y a que les cyclistes qui se dopent !
Y aurait-il beaucoup de monde sur les routes et derrière le petit écran si l’on voyait des coureurs anéantis par la fatigue à allure du petit cyclo du dimanche ?
Alors restons respectueux des efforts, inconsidérés, que l’on demande à ces cyclistes, pour notre plus grand bonheur.
Mon long passé cycliste aux côtés de ces professionnels de la route, dont c’es le métier, et dont le contrat de travail, leur demande d’être à la hauteur des exigences qu’on leur impose, me permet, en connaissance de cause, de réagir contre ces attaques permanentes à l’égard des cyclistes dès que le grand public s’intéresse à leurs exploits.
Feraient-ils, alors, hombre à d’autres sports et d’autres sportifs bien plus médiatisés, comme le foot par exemple ???
Posez-vous la question, pourquoi ne fait-on pas autant de contrôles au foot où l’on s’oppose systématiquement à faire jeu égal en ce domaine. ? ne soyez pas naïfs et hypocrites. Il y a largement autant de gros accidents inexpliqués dans d’autres disciplines qu’au vélo où là on se fait le plus grand plaisir à en trouver les causes, dues au dopage.
Mais je serais curieux de voir un footeux, courir derrière un ballon pendant 6 à 7h…et recommencer le lendemain…et le jour d’après…et pendant 3 semaines durant. Allo, maman bobo !
En vélo, on n’a même pas le droit de se soigner d’une piqûre d’abeille, même pas la petite pommade qui fait du bien car ça risque de passer dans les analyses.
Proscris également de faire la fête, même en dehors des périodes de compétitions, car le suivi médical des cyclistes s’étale sur les 12 mois de l’année, vacances comprises, car pas question de partir 3 jours sans dire où tu vas.
J’invente, j’en rajoute ? non pas du tout.
Dans les autres sports on ne fait jamais la fête, même entre amis, c’est interdit.
Les journalistes, eux, cherchent les gros titres pour vendre leur journal. Dès qu’il y a la moindre suspicion, c’est le coup de glas qui résonne. « on apprend que …pourrait être soupçonné d’avoir pris des substances illicites mais les contrôles n’ont pour l’instant rien révélé »
Comme disait si bien Coluche, » quand on veut dire l’information et qu’on en sait pas plus que ça, on a qu’à fermer sa gueule » mais ça a fait vendre des journaux. Ils feraient bien mieux de s’occuper de la course et de nous relater des faits réels qui se sont déroulés sur la route.
J’en ai après les footeux, certainement, quand je vois le fric qu’ils ramassent à essayer de jouer très mal, ça fou les boules.
En athlétisme ce n’est pas mieux mais là on commence à se mettre au niveau des cyclistes en matière de contrôle, c’est pourquoi on en parle un peu plus.
Et quand on verra à la télé un joueur de foot, partir en garde à vue, sous grosse escorte policière, toutes sirènes hurlantes, je changerai d’avis.
Soyons équitables, si l’on se réjouit de voir un cycliste épinglé pour avoir enfrein les règles, il faut demander que tous les sportifs soient jugés sur un même plan d’égalité ou alors demander au Ministère des Sports d’interdire tout sport de compétition. Là se terminera l’hypocrisie.

Un peu plus de compassion, au moins de la part des gens qui sont dans le milieu sportif, me ferait plaisir.
Tout le monde n’est pas content de ma réaction, c’est pas grave, moi ça m’a soulagé comme je l’avais d’ailleurs déjà fait dans La Provence et l’Equipe.
Et si vous souhaitez élargir vos connaissances, j’ai encore plein d’arguments dans ma musette.
Alain Planud Président du S.C.Arles et ex cycliste

Par BENAZET @ samedi 12 juillet 2008 06:15
Bonsoir Alain...! tout lu et bien lu, tu as parfaitement raison.....tout le monde sur le même pied d'égalité et là on pourra discuter...salutations ! Roro.

Par bernard brun @ samedi 12 juillet 2008 20:45
Oui les cycliste sont cloués au pilori...
Oui les footeux sont de fait "protégés"...
En course à pied? Que de choses à dire!
En 1990 Thiérry PANTEL avait couru le 10000m en 27'31"16 et était 6ème mondial...
C'est en 1992 que l'EPO est arrivée...
On nous vend à la télé des petits hommes rouges ou vert en nous disant:"c'est génétique"!Non ce sont des gens très bien "préparés"!!!
En France la plupart des records de France de demi-fond sont suspects à mes yeux, et je pourrais l'expliciter...
Cela dit je continue d'y croire, je continue à penser que le sport véhicule de vrais valeurs.

Par Bruno Caboche @ lundi 14 juillet 2008 11:58
Désolé, Bernard! L'EPO est connue depuis les années 1950 et était déjà utilisée par Francesco Moser lors de son record de l'heure en 1984, ainsi que par les "miraculeux" fondeurs italiens (Panetta, Cova, Antibo,...) dès le début des années 1980!

Par bernard brun @ lundi 14 juillet 2008 20:05
Cher Bruno.
L'EPO dans les années 50? J'en doute en utilisation par les "sportifs" (Simpson est mort avec l'aide (sic) des amphétamines en 1967)
Mais je parlais en course à pied en tant qu'observateur du bord de terrain, par les comportements et...par les chronos. Prend l'historique des records du monde en demi-fond, c'est édifiant, et, si tu as du temps prend les 50 meilleurs chaque année, alors là c'est...confondant.

Par yannick @ mardi 15 juillet 2008 01:04
Le gène de la molécule a été identifié et cloné en 1985, Son utilisation médicale a été approuvée aux États-Unis en 1989.on peut considéré qu'a partir de la tout etait possible
ce qui correspond bien a ce que dis bernard

Par Bruno Caboche @ mardi 15 juillet 2008 11:28
Je maintiens: "C'est en 1906 que Carnot découvre que l'injection de sérum de lapins anémiques chez des lapins normaux augmentait de façon importante la production de globules rouges chez ces derniers. Le terme hémopoïetine est alors employé avant que celui d'érythropoïetine ne prévale. Sa synthèse rénale a été découverte en 1957. Le gène de la molécule a été identifié et cloné en 1985, permettant sa fabrication industrielle. Son utilisation médicale a été approuvée aux États-Unis en 1989." (quand on prend un article sur Wikipedia, il ne faut pas le couper!!!!!)
L'EPO est utilisée pour les insuffisants rénaux (notamment) depuis les années 1950. Pour les sportifs, officiellement on a bien débuté avec Moser et Conconi en 1983-1984 et, dans la foulée, les fondeurs italiens précédemment cités (entre-autres!). Ce sont des faits, pas des impressions!!!
La généralisation à tout (!) le peloton cycliste correspond à 1994, année où toute l'équipe Gewiss-Ballan (de Bjarne Riis, entre-autres, ...)était chargée à fond (par Ferrari, l'un des adjoints de Conconi, qui s'occupait aussi de Rominger, Olano, Berzin, De Las Cuevas et Indurain, puis, plus tard, de l'"astronaute" et de Vinokourov) et où tous ses coureurs gagnaient sans arrêt elors que, précédemment, seuls les leaders (dealers?) consommaient ce produit "miracle".
Pour l'athlétisme, rappelons que les italiens sont devenus irrésistibles dans le années 1980 (Cova champion en 1982, 1983 et 1984; un festival collectif aux Europe de 1986; Panetta qui ridiculise les Kényans sur 3000 m steeple en 1987, saluant la foule en 8min07!; Bordin champion olympique en 1988; ...).

Par Bruno Caboche @ mardi 15 juillet 2008 11:47
(Suite!)
D'autre part, l'évolution des bilans chronométriques confirme bien ce phénomène: des cas isolés dans les années 1980, puis une généralisation dans les années 1990.
Le problème, lorsqu'on étudie les 50 premiers dans les bilans (en demi-fond et marathon!) (ce qui est évidemment plus significatif que le 1er ou les 10 premiers), c'est qu'ils devenus presque tous africains et, surtout, de la Corne Africaine (Kenya, Ethiopie,...). Or, si le "miracle" marocain (et Ifrane) commence à s'expliquer, rien n'empêche (encore?) de penser que les Kényans et Ethiopiens sont hyper-doués (même si certains sont, par la suite, "aidés).
Quand on pense qu'en 1989, il y a près de 20 ans, avec l'"affaire" Ben Johnson et la chute du Rideau de Fer, on pensait que les records d'alors seraient imbattables....

Par yannick @ mercredi 16 juillet 2008 01:39
l'epo utilisé par nos tricheur est une epo de synthese donc fabriqué a partir de l'identification du gene .
La connaissance des bases et des acides nucléiques et de la genomique est de 1985 donc pas possible en 1950
la decouverte de l'epo dans la synthese rénale ne veux pas dire son utilisation mais simplement son existence a cette epoque d'ailleurs la génomique etais inexistante
voila pas besoin de wilkipédia pour comprendre ca

Par reboul @ mercredi 16 juillet 2008 04:10
Oui, oui, parlons EPO, qui a tord, qui a raison dans cette recherche de la vérité sur la date réelle de l’apparition de l’EPO. Cette découverte ne date pas d’aujourd’hui, mais elle a trouvé son application dans le milieu du sport qu’à la toute fin des années 80…
Mais, avant y avait-il le vide ?
Non bien entendu, il y avait d’autres formes de dopage et le dopage a toujours existé.
Ainsi parlait Zarathoustra « Partout où j’ai trouvé du vivant, j’ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit, j’ai trouvé la volonté d’être maître. »

Bien sûr on parle beaucoup du cyclisme, mais les autres sportifs sont ils blancs comme neige… Certes pas, tous les sports sont touchés par ce désir d’aller toujours plus vite, plus haut, plus fort.
La devise Citius, Altus, Fortus n’est elle pas la devise Olympique ?
Comment imaginer qu’un joueur de tennis puisse aligner des sets à n’en plus finir…
Comment imaginer que des cyclistes puissent faire des tours de France tels qu’ils sont dessinés…
Comment imaginer qu’un footballeur puisse aligner, championnat de France, coupe de France, Coupe de la Ligue, Championnat d’Europe des clubs, Championnat d’Europe des nations… Et imaginez vous (si, si ça peut arriver) que notre équipe nationale chute en poule qualificative pour les championnats d’Europe… Quelle honte, quel déshonneur…

C’est du spectacle et les stades sont pleins…

Le cyclisme est le sport le plus populaire, c’est également un spectacle de qualité, gratuit, qui fait le plein tous les jours sur nos belles routes de France, il fait vendre du papier, de la pub, alors quand on peut y mettre une dose de sensationnel quel aubaine !
Nous avons tous dans notre mémoire le souvenir, de tel ou tel champion qui a marqué l’époque ou nous étions plus jeunes et admiratifs.
Mais le temps a passé, nos champions sont tombés… pas uns, mais tous…
Je vous invite à aller voir cette adresse pour vous faire une idée http://www.cyclisme-dopage.com/chiffres/tdf-palmares.htm

Sommes-nous pour cela moins admiratifs de ce qu’ils ont fait ou de ce que font les cyclistes actuels ?
Certainement pas ils font parti de notre patrimoine, ce sont des héros des temps modernes capables d’avaler des kilomètres, sans broncher, de grimper des cols sans sourciller car c’est leur métier, ils vont sur le Tourmalet, sur les Champs Elisées, comme nous nous allons au travail.
Et en plus on leur demande, d’être toujours polis, toujours souriants, et polyglottes de surcroît… même après avoir passés toute une journée en jouant les équilibristes sur tout type de terrain, au milieu d’une foule hystérique et par n’importe quel temps.
Ce sont des surhommes, et cette notion de « surhomme » est au fond de nous tous consciemment ou inconsciemment.

Ce qui me choque le plus, ceux ne sont pas les individus qui pédalent pour gagner leur croute, mais ceux qui sont passés de l’autre côté de la barrière, avec un passé que personne n’évoque …
Ceux qui sont offusqués lorsque tel ou tel cycliste est pris par la patrouille… qu’ils soient commentateurs ou directeurs sportifs.
Mais il faut bien gagner sa vie… Certains se dopent, d’autres critiques et enfin d’autres manifestent…
Je reviens sur un des points qu’évoquait Bernard dans ses quelques lignes qui soulèvent débats.
Que sont devenus ceux qui ont osé vouloir passer à la télé ? Que vont-ils devenir ? Quel sera leur avenir ?
Nous n’en savons rien, et peut être n’en seront nous jamais rien, car ils sont loin de nous, trop loin… Nous sommes otage de notre indifférence.

Par bernard brun @ jeudi 17 juillet 2008 22:07
L'objet de ma mauvaise humeur sur le mot OTAGE n'était pas, en première intention, une attaque contre le dopage et les dopés, mais lutter contre le dopage, est une lutte de tous les instants!
Une petite lecture édifiante ci dessous.
Je connais Gérard Dine depuis 1998, il sait et en plus il dit!

Gérard Dine: «On détecte moins de 10% des dopés à l'EPO»

Gérard Dine, professeur de biotechnologies à l’école Centrale de Paris et hématologue au CHU de Troyes décrypte pour 20minutes.fr tous les secrets de ce produit.

En 2008, vu les progrès de la lutte antidopage, Beltran et Duenas n’ont pas été très malins en se dopant à l’EPO…
Pas tant que ça quand on sait que moins de 10% des dopés à ce produit sont contrôlés positifs. Avec les contrôles, on met une pression sur les tricheurs, mais on ne garantit pas qu’ils soient tous attrapés. Aujourd’hui, il y a plusieurs molécules d’EPO sur le marché noir et on ne les détecte pas toutes. On trouve des EPO standard, comme en utilisent les insuffisants rénaux et des EPO «high-tech», indétectables. Mais il faut savoir, que même en utilisant les vieilles molécules, on peut mettre en échec les tests antidopage. Il faut savoir optimiser les dosages.

Les tests ont donc plus un effet dissuasif?
Bien sûr. Le test urinaire qui est toujours appliqué n’est pas d’une grande fiabilité. Il marque un progrès, car lorsque l’EPO est arrivée sur le marché, elle était indétectable. Maintenant, on parvient à repérer certaines molécules, mais pas toutes. On se félicite lorsqu’un coureur est contrôlé positif, mais le vrai problème, ce sont tous ceux qui ne sont pas contrôlés.

Quelle est l’alternative?
C’est le passeport biologique. En imposant un suivi sanguin aux coureurs, sur la durée, on peut facilement remarquer les anomalies qui portent sur leurs paramètres. Quand on repère les coureurs suspects, on peut alors les contrôler. C’est ce qui s’est passé avec Duenas. Avec le passeport biologique, Lance Armstrong n’aurait jamais gagné sept Tours de France.

Concrètement à quoi sert l’EPO?
Dans l’organisme, elle augmente le taux de globules rouges dans le sang. C’est un produit qui n’est pas issu d’une fabrication chimique mais biologique. Cela signifie qu’il est produit par notre propre organisme. Et en ajouter peut entraîner des problèmes de coagulation. Mais aussi de toxicité. Car pour que l’EPO agisse, les coureurs doivent aussi ingérer du fer en grande quantité.

Combien coûte une cure?
Pour une dose standard d’EPO, sur le marché noir, il faut compter entre 100 et 300 euros. Mais on trouve aussi des molécules beaucoup plus chères, indétectables au test urinaire. Une cure efficace, c’est entre 5.000 et 20.000 euros. Là, c’est carrément des produits «high-tech». La différence de prix, on la retrouve aussi dans le classement général du Tour. Entre les 30 premiers et ceux qui tournent autour de la 150e place...

Propos recueillis par Romain Scotto

20Minutes.fr, éditions du 16/07/2008 - 15h47
dernière mise à jour : 16/07/2008 - 16h11

Par Alain Planud @ vendredi 18 juillet 2008 01:00
ho ! René, quelle jouissance pour moi que de lire ton commentaire
enfin quelqu'un qui aborde et déborde du sujet sans hypocrisie
Dine sait certainement de quoi il parle mais il aurait bien fait de remplacer le terme coureur par athlète ou sportif tout simplement, on en comprendrait mieux la lecture.
les insuffisants rénaux (et j'en suis) le traitement à l'EPO est pratiqué pour permettre de se maintenir à quelques 3.5 millions de globules rouges, c'est à dire en anémie quand même ( la mini étant à 4.5) et avec un taux d'hématocrite à 30%. pas de quoi faire des exploits, je vous assure malgré 2 injections d'EPO/semaine. et malgré tout je courais quand même à 12km/h, loin bien sur derrière ceux qui se baladent avec 50% d'hématocrite. ensuite on est passé à l'ARANESPE, identique à l'EPO mais molécule retard permettant de passer à une injection tous les 15 jours, mais le résultat est le même sur les bilans.
il faut aussi savoir que le taux d'hématocrite est fixé à 50%; au delà on est considéré positif. Alors pour celui qui passe tranquillement les 45 sans rien prendre, ils sont vite de l'autre côté de la barrière.
il faut aussi savoir que certaines personnes, pas forcément des sportifs, ont des taux de 52/54% sans rien prendre et tant mieux pour eux mais ça n'en fait pas des dopés pour autant.
d'autres procédés produisent le même effet que l'EPO, et se pratiquent depuis bien longtemps et pas que chez les cyclistes, des séjours en altitude mais ça prend du temps ou des passages en caisson hyper bar. des transfusions, et ça aussi ça fait très longtemps que ça existe, l'objectif recherché étant le même, augmenter ses globules rouges pour mieux carburer, et que l'on
peut tout à fait assimiler à du dopage.
mais au fait revenons à nos cyclistes et régalons-nous de leurs exploits même si on sait qu'ils ne jouent pas dans la même cour que nous quand on fait notre petite pédalée du dimanche matin. Et même si vous tombez par hasard sur une seringue d'EPEO, inutile de vous l'injecter, vous monterez quand même pas le Tourmalet à 30 à l'heure ça je vous le garanti.
Petite anecdote, un journaliste c’est lâché « mais quand arrêtera-t-on de tester les nouveaux produits sur les cyclistes au lieu de le faire sur des hommes »
Lui, il ferait bien de tester sa connerie.
encore merci René au nom des cyclistes et à une prochaine étape
Alain

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