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Les Traces de Deaux 2004
Posté le dimanche 25 avril 2004 par René Reboul :: 3247 Vues :: 0 Commentaires :: Article Rating :: Les Echos des Courses sur Route  

A quelques foulées de Vézénobres, en pays de la Gardonnenque, Deaux village pittoresque, aux façades en pierres restaurées a conservé, avec ses 500 habitants une qualité de vie indéniable au côté de sa grande soeur, Alès la capitale des Cévennes.

Village Gardois, nous sommes bien dans le sud et lorsque le printemps revient les Deausiens retrouvent le plaisir de la vie à l'extérieur, à l'ombre d'un arbre l'espace d'un dimanche où, le temps du passage des 5èmes traces de Deaux qui animent chaque année à la fin du mois d'avril ce coin de paradis.

Sur un circuit qui laissait une large place aux petits sentiers solitaires, les senteurs de la « Provence » étaient perceptibles tout au long d'un tracé vallonné qui a conquit les coureurs sous le charme du paysage. Des senteurs de terre, de bois, de garrigue sans oublier le thym et les arbres en fleurs, des senteurs mises en valeur par le soleil des Cévennes resplendissant en ce jour de fête.

Un jour de fête pour les habitants regroupés sous les couleurs de l'association locale, Deaux Mi No, unis pour que cette journée soit aussi inoubliable que possible.

Une association active, qui depuis 6 ans réalise des actions sportives, mais également artistiques, culturelles, sociales et humanitaires. Lieu de rassemblement, d'écoute et de concertation l'Association Deaux Mi No fonctionne dans une ambiance familiale et conviviale et regroupe en son sein 180 adhérents. Pour un village de moins de 500 âmes qui dit mieux ! , elle est le reflet d'une population active et jeune et elle contribue grandement à l'épanouissement d'une meilleure citoyenneté.

 

275 coureurs, record battu.

 

Une satisfaction du travail fait, et bien fait, pouvait se lire sur le visage des organisateurs, les 5èmes Traces de Deaux qui venaient de se terminer avaient en effet battu tous les records avec au total 273 coureurs, avec la plus jeune Romane âgée de 2 ans et le doyen l'incontournable Jacky Bayle du haut de ses 71 printemps présents à l'une des 4 courses au programme de la matinée.

Petite nouveauté cette année avec une épreuve de 7,4 km pour des coureurs néophytes, mais également pour ceux qui souhaitaient se « faire mal » sur une courte distance. C'était le cas de Pascal PRONO, vainqueur d'une lutte farouche qui l'a opposé au montpelliérain Laurent COLOMBERO qui ne s'est avoué vaincu que sur la fin du parcours. Un Pascal PRONO resplendissant qui colle bien à ce genre d'organisation conviviale, la preuve sur le podium il est monté avec son verre de « marquisette » à la main, le verre de l'amitié qu'il levait avec ses amis, c'est comme ça qu'il conçoit « son dopage », au côté de ses copains à grands coups de sourire. Un sourire de mise également pour Fanette NOWAK, vainqueur chez les dames.    

 

Bougema EL MARAHI le retour,

 

« J'habite Pont St Esprit, pour courir je peux le faire chez moi dans le Gard, mais il me suffit de traverser un pont pour me retrouver dans la Drôme et un autre pour être en Ardèche, alors effectivement ces derniers temps j'ai un petit peu boudé le Gard mais j'y reviens avec  grand plaisir », Bougema EL MARAHI un coureur efficace, mais simple, qui ne se prend pas la tête, il court comme il le dit à la sensation, sans objectif précis pour le moment, ses sorties en compétitions il ne les décide qu'à la toute dernière minute, dimanche il a jeté son dévolu sur Deaux bien lui en a pris, mais cette décision s'est faite au détriment de Walter HAPPART de Montpellier, le Poulidor de Deaux, quatre participations, quatre places de second ! Mais il garde le moral et il a promis d'être à nouveau sur la ligne de départ en 2005.

Chez les féminines, c'est dans les 500 derniers mètres que la course s'est jouée, avec Marie Françoise FABRE, l'Alésienne qui décroche son premier podium au scratch pour une poignée de seconde la 3ème féminine termine à seulement 7 secondes de la lauréate 2004.

 

Un final autour d'une table,

 

Le moment le plus attendu celui de la détente et de l'apaisement après une rude journée, d'un côté les organisateurs, de l'autre les coureurs tous regroupés autour d'une paella maison, une façon de sceller encore un peu plus cette journée dans le coeur des participants. 

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